Société CPB (Contrôle Pulvé Bosseur) : contrôle de pulvérisateurs en Bretagne.

DSC02359.JPG

  • Depuis plus de 10 ans nous réalisons du contrôle de pulvérisateur.
  • Aujourd’hui notre contrôleur se déplace sur toute la Bretagne (Finistère, Cote d’Armor, Morbihan).
  • Nous intervenons dans le cadre des contrôles obligatoires sur les pulvérisateurs à rampe, viticoles et arboricoles sous démarche qualité ISO 17020 . En effet, notre organisme est conventionné au réseau CRODIP/Indigo (réseau accrédité COFRAC ISO 17020* et agréé par l’administration nationale sous le n° E001).

Nous effectuons également dans le cadre du volontaire les « diagnostiques pulvé sous serres » et les « diagnostiques pulvé communaux » (démarche régionale CRODIP).

* Accréditation n°3-290 - Liste des sites et portée disponibles sur le site www.cofrac.fr

Nous vous accompagnons et réalisons votre contrôle

CONTACTEZ NOUS

PLAN


1. Le contrôle obligatoire rampes et arboriculture

1.1 Contexte réglementaire

1.2 Qui est concerné

1.3 Quels appareils

1.4 Comment savoir si mon pulvérisateur est à contrôler

1.5 Les objectifs du contrôle

1.6 Les conditions de présentation du pulvé au contrôle

1.7 Le contrôle

1.8 Traçabilité et finalité


2. le diagnostic volontaire pulvérisateur communaux

3. Le diagnostic volontaire sous serre

4. Pour informations

4.1 Les Buses ZNT

4.2 Gestion des effluents

4.2.1 Rinçage et épandage du fond de cuve (en fin de traitement)

4.2. Elimination du dernier fond de cuve (après rinçage)

4.3 Tableau de buses

4.4 Le CRODIP

1. Le contrôle obligatoire rampes et arboricuture

1.1 Contexte réglementaire :

Volontaire jusqu’au 31 décembre 2008, le contrôle pulvérisateur est devenu OBLIGATOIRE en France au 1er janvier 2009. Cette nouvelle réglementation s’inscrit dans le cadre de la «loi sur l’eau et les milieux aquatiques » qui a été votée le 30 décembre 2006 (Loi n° 2006-1772).

Evolution de la réglementation 2014 :

Dans le cadre de la conditionnalité des aides PAC, le contrôle du pulvérisateur est vérifié. En cas de non réalisation de ce dernier l’absence du rapport de contrôle technique du pulvérisateur entraînera un retrait de prime entre 1 et 5 %.

1.2 Qui est concerné ?

Tout propriétaire de pulvérisateur : Agriculteurs, Arboriculteurs, Cuma, ETA, Maraîchers, pépiniéristes, collectivités local etc.…

1.3 Quels appareils sont concernés :

  • les pulvérisateurs à rampe : les pulvérisateurs automoteurs ou portés ou traînés qui distribuent les liquides au moyen d’une rampe horizontale constituée d’un ensemble de buses régulièrement espacées pour une largeur de travail supérieure à 3 m. Ils peuvent être pourvus d’une assistance d’air.
  • les pulvérisateurs pour arbres et arbustes : les pulvérisateurs automoteurs ou portés ou traînés non munis de rampe horizontale et distribuant les liquides sur un plan vertical, ils peuvent être pourvus d’une assistance d’air.

1.4 Comment savoir si mon pulvérisateur est à contrôler ?

Depuis le 1 er janvier 2014, tous les pulvérisateurs concernés* doivent avoir une pastille verte accompagné d’un rapport de visite.

* Rampe de plus de 3 m, appareils arboricoles et viticoles. Exception : les appareils de moins de 5 ans.

1.5 Les objectifs du contrôle

Savoir si l’appareil répond correctement à la demande de l’utilisateur.

Optimiser l’application des produits phytosanitaires.

Travailler en toute sécurité.

1.6 Les conditions de présentation du pulvé au contrôle :

Pour présenter son pulvérisateur au contrôle, le propriétaire doit veiller à respecter une série de recommandation :

  • le pulvérisateur doit être parfaitement propre (intérieur et extérieur)
  • fonctionnalité du pulvé ( réglage de la pression et fermeture des tronçons )
  • le pulvérisateur doit être équipé de la protection de cardan
  • la cuve doit être pleine d’eau claire
  • le tracteur présenté doit être celui qui va avec le pulvérisateur (dans le cas d'un DPAE)
  • les filtres et les buses doivent être nettoyés
  • aucune fuites, bouchons de cuve étanches, membrane de cloche à air en état
  • débrayage ventilateur fonctionnel
  • ne pas oublier votre étiquette pacage
  • règlement par chèque libellé a l’ordre de CPB, en début d’inspection après vérifications des préliminaires.

Attention, pour la plupart de ces remarques, si elles ne sont pas respectées, il est probable que le contrôle ne puisse avoir lieu.

1.7 Le contrôle :

Plus de 60 points de contrôle sont inspectés

  • Le manomètre
  • Le distributeur
  • Le débit des buses
  • Les fuites
  • La tuyauterie
  • Les tronçons de rampes
  • L’accumulateur
  • Les portes buses
  • La rampes
  • Les filtres etc…… 

1.8 Traçabilité et finalité :

Lors du contrôle, un numéro identifiant est attribué à votre pulvérisateur. Il permettra la traçabilité du matériel.

A l’issu du contrôle un dossier vous sera remis comprenant entre autre un rapport d’inspection.

Votre appareil est en bon état :

  • une pastille verte est collée sur la machine

Votre appareil n’est pas en bon état :

  • vous avez 4 mois pour faire les réparations et soumette votre pulvérisateur à une contre visite.


2. Le diagnostic volontaire pulvérisateur communaux

Attention, cette rubrique est spécifique à la Bretagne !

  • Le contexte

Dans le cadre du plan ou de la charte de désherbage, il est demandé aux communes de s'assurer de la révision du matériel de pulvérisation présent à un intervalle maximum de trois ans.

Ce type de diagnostic concerne donc essentiellement les communes. Néanmoins il peut également être demandé par un particulier ou un professionnel, d'un secteur autre (paysagiste, pépiniériste...).

  • La démarche

La démarche est identique au diagnostic volontaire des pulvérisateurs agricoles à rampe pratiquée de 1998 à 2008.

A l'issue du contrôle, si le bilan est positif, l'agent agréé remet la Pastille Verte ainsi qu'une attestation officielle du CRODIP.|

3. Le diagnostic volontaire sous serre

Le diagnostic est réalisé uniquement sur l’exploitation, par notre technicien agréé, en présence de l’applicateur ou du responsable de l’exploitation.

Un protocole spécifique a été arrêté par le comité technique du CRODIP pour les appareils de pulvérisation sous serre : chariot + cuve (déplacement sur tuyauterie de chauffage).

Le diagnostic CRODIP porte sur 11 points :

  • Rampe, portes buses, filtration, tuyauterie, fuites bouillie, pompe, état régulateur, état distributeur, contrôle manomètre, contrôle du débit des buses, volume d’eau à l’hectare.

Un rapport est remis à la fin du diagnostic, il porte sur les points suivants :

  • Résultats des vérifications des 11 points précités
  • Préconisations sur les éventuelles réparations à réaliser, conseils et remarques de l’agent agréé.


4. Infos complémentaires

4.1 Les buses ZNT

Listing buses ZNT

4.2 Gestion des effluents

L’épandage et la vidange au fond de cuve du pulvérisateur est autorisé, sous réserve de respecter les conditions suivantes :

4.2.1 Rinçage et épandage du fond de cuve (en fin de traitement)

  • dilution du fond de cuve avec volume d’eau au moins 5 x volume de fond de cuve restant
  • Pulvérisation fond de cuve dilué sur la parcelle traitée, jusqu'à désamorçage de la pompe du pulvé.

4.2.2 Elimination du dernier fond de cuve (après rinçage)

  • Vidange possible au champ, si concentration de matière active divisée par 100 par rapport à la bouillie initiale.
  • Vidange à distance des zones sensibles, sur sol non saturé ou en forte pente, une seule fois par an au même endroit.

4.3 Tableau de buses

Tableau de buses

4.4 Liens avec le CRODIP

Pour plus d’informations n’hésité pas à consulter le site du CRODIP http://www.crodip.fr/